Comment trouver un produit éco-responsable sur Internet ?
Si vous êtes à la recherche d'un produit durable et éthique sur Internet, pourquoi ne pas utiliser un moteur de recherche solidaire français ou européen ? Vous pourrez ensuite affiner votre recherche en étudiant les écolabels, sans tomber dans le piège du greenwashing. Et puis une fois le produit de vos rêves trouvé, vous pourrez vous intéresser à l'hébergement du site. Retrouvez dans cet article de nombreuses informations pour trouver un produit éco-responsable sur Internet.
Utilisez un moteur de recherche solidaire !
Rechercher un produit éco-responsable sur un site alternatif, c'est possible ! Il existe de nombreux sites solidaires. Ces sites engagés ne stockent pas de données personnelles, ne vous tracent pas ou s'engagent dans des actions humanitaires ou environnementales.
En matière de référencement, ces moteurs sont en principe aussi efficaces que les moteurs les plus populaires. Ils proposent des fonctions plus ou moins similaires. En les utilisant, vous donnez du sens à vos clics !
Attention ! Sauf dans certains cas précis, ces moteurs de recherche ne sont pas conçus pour trouver prioritairement des produits écoresponsables.
Ils se basent sur des moteurs de recherche populaires pour afficher les résultats de votre recherche. Mais vous soutenez par vos clics, des causes solidaires.
Exemple : un moteur de recherche allemand s’engage à financer des actions pour la planète : opérations de reboisement, investissements dans des systèmes d’agroforesterie etc.
Certains moteurs vous donnent des unités suite aux recherches effectuées qui vous permettent de sélectionner, parmi des actions ou programmes proposés, ceux que vous souhaitez financer. Attention ! Un moteur de recherche sérieux doit annoncer en toute transparence les pays dans lesquels ces actions ou programmes sont menés, les méthodes utilisées, les espèces protégées, les objectifs recherchés et surtout les noms des partenaires avec lesquels il coopère.
Intéressez-vous aux écolabels !
Les " écolabels" peuvent vous aider à identifier de façon fiable des produits éthiques et/ou respectueux de l’environnement. Pour vous y retrouver plus facilement, il existe en Europe différents écolabels indépendants fixant des critères de certification précis.
Ces écolabels garantissent que les produits et services respectent certains critères. Ces critères visent à réduire leur empreinte environnementale tout au long de leur cycle de vie, tout en restant performants. Un organisme indépendant doit délivrer ces écolabels pour qu'ils soient fiables. L’absence d’écolabel sur un produit ne signifie pas pour autant qu’il ne sera pas éco-responsable. Les certifications ne se font pas forcément automatiquement mais sur demande. Toutefois, un écolabel sur un produit peut être un réel gage de durabilité.
Ne pas confondre les écolabels qui prennent en compte tout le cycle de vie du produit avec les autres systèmes de notation. Il existe par exemple des étiquettes énergétiques pour les équipements électroménagers prévues par la réglementation européenne. Ces étiquettes ne prennent en compte que la consommation d’énergie pendant la phase d’utilisation de l’équipement.
Les principaux labels présents dans toute l’Union européenne
L’Ecolabel européen (ecolabel.eu) créé en 1992 par la Commission européenne, est le seul label écologique officiel européen reconnu dans tous les pays membres de l’Union européenne.
En France, le déploiement de cet écolabel est assuré par l’Agence de la transition écologique (ADEME) et l’Association Française de Normalisation (AFNOR).
En 2022, ce label couvre plus de 80 000 produits à travers 23 catégories et implique des critères de certification propres à chaque catégorie.
Exemple : des peintures murales portant l’Ecolabel européen contiennent 10 fois moins de composés organiques volatiles néfastes pour l’environnement que les produits conventionnels.
L’Ecolabel Nordique (Nordic Ecolabelling) est l’écolabel officiel des pays nordiques (Suède, Finlande, Islande, Danemark et Norvège). Il est également connu sous le nom de Nordic Swan.
Il garantit notamment que les exigences climatiques sont prises en compte et les émissions de CO₂ et gaz toxiques sont limitées tout au long du cycle de la vie.
L’Ange Bleu (Blauer Engel) est un label créé par l’Agence fédérale de l’Environnement en Allemagne.
Il est décerné à différentes catégories de produits selon des critères de contrôle adaptés. Il permet de certifier des produits comme étant plus écologiques et respectueux de l’environnement que d’autres produits de la même catégorie.
De nombreux autres écolabels existent en Europe. Ils portent sur tout type de produit ou certains secteurs spécifiques, de l’alimentation aux produits d’hygiène en passant par l’informatique, le textile, le mobilier, les peintures, etc.
Exemples :
- Une ONG allemande certifie pour des produits en bois et en papier que le bois utilisé provient de forêts ou plantations gérées de manière responsable, en prenant en compte les aspects sociaux, économiques, écologiques et culturels.
- En Italie, un écolabel fixe des normes spécifiques évaluant la durabilité globale de l'activité des entreprises du secteur viticole.
- Un label allemand certifie des marques distribuant des vêtements conçus et distribués dans des conditions de travail dignes. Les produits utilisés n’atteignent pas la santé des consommateurs. Le respect des conditions de travail s’effectue sur la base de plusieurs critères fixés par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Il doit être assuré à partir du traitement du textile jusqu’à sa distribution.
En France, vous trouverez de nombreuses informations concernant les écolabels les plus importants sur le site de l’Agence pour la transition énergétique (ADEME). La plateforme « Siegelklarheit » du Ministère fédéral allemand vous informe aussi sur les labels pour les consommateurs.
Sachez qu'au-delà des écolabels, vous pouvez également vous tourner vers diverses associations ou applications qui pourront vous guider sur votre empreinte écologique et vers des actions plus éco-responsables.
Exemple : une organisation publique aux Pays-Bas, « Milieu Centraal », informe et conseille librement les citoyens afin de les diriger vers des choix de consommation plus durables.
Produits biologiques : deux labels à repérer
Si vous achetez en ligne des produits biologiques, faites attention à deux labels.
le label Agriculture Biologique. Il correspond au label français créé par le ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation. Il atteste qu'un produit contient au moins 95 % d'ingrédients agricoles certifiés bio. Notez que ce logo français AB est facultatif.
le logo Eurofeuille dans les autres pays de l'UE. C'est le label européen qui caractérise les produits respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ce logo communautaire est obligatoire pour les produits biologiques. Il doit être accompagné d’une mention précisant l’origine des matières premières ainsi que du numéro de l’organisme certificateur.
Appareils électroménagers : consultez l’étiquette énergie
Pour tout achat électroménager dans l'Union européenne, vous pouvez consulter l'étiquette énergie de l'appareil. Cette étiquette est obligatoire sur un certain nombre de produits.
Une directive européenne (dite directive « visant à donner aux consommateurs les moyens d’agir en faveur de la transition écologique ») prévoit d’ici 2026 de réglementer davantage les labels de développement durable. Ces labels de confiance ou de qualité, public ou privé, visent à distinguer et promouvoir un produit ou une entreprise pour ses caractéristiques environnementales ou sociales, voire les deux.
Les labels de ce type qui ne seront pas fondés sur un système de certification (vérification par un organisme tiers) ou établis par des autorités publiques seront interdits.
Afficher un label non certifié sera considéré comme une pratique commerciale déloyale.
Une autre directive européenne prévoit d’encadrer davantage les labels environnementaux. Ces labels s’intéressent uniquement ou principalement aux caractéristiques environnementales d’un produit, d’un processus ou d’un professionnel.
Pour qu’un professionnel puisse afficher un label environnemental, il devra passer par un système de certification. Cette certification permettra entre autres de :
- Fournir des informations transparentes et accessibles sur la propriété, les décisions prises et les objectifs du label;
- Elaborer les critères pour obtenir le label ;
- Mettre en place un système pour recevoir et résoudre les plaintes ;
- Établir des procédures précises pour traiter les cas de non-respect des exigences, y compris la possibilité de retirer ou de suspendre le label.
La directive prévoit également des procédures permettant de vérifier la conformité des systèmes de certification en question.
Afin d’éviter une multiplication rapide des labels environnementaux, le texte veut interdire la création de nouveaux systèmes publics nationaux ou régionaux de labels environnementaux dans l’Union européenne. Seule une procédure de validation serait envisagée pour les nouveaux systèmes de labels qui seraient établis par des entreprises privées de l’UE et d’Etats tiers.
Bonne nouvelle : la liste des systèmes de labels environnementaux conformes à la directive sera accessible gratuitement.
Certification, organisme certificateur, label, accréditation : Qésaco ?
La certification est une démarche volontaire demandée par un vendeur ou fabricant d’un produit. L'objectif est de faire reconnaître la qualité d’un ou plusieurs de ses produits ou démontrer que celui-ci respecte une norme précise. Le vendeur doit alors s’engager à respecter un cahier des charges prévoyant une batterie de critères précis.
Un organisme certificateur indépendant et impartial effectue les contrôles du respect de ces critères. Selon la certification concernée, il effectue ces contrôles selon une certaine régularité. L’organisme certificateur doit faire l’objet d’une accréditation pour s’assurer de son impartialité, de sa compétence et de son professionnalisme. En France, le comité français d’accréditation (COFRAC) audite les organismes certificateurs, tels que l’Association française de normalisation (AFNOR).
Un label correspond quant à lui à un signe distinctif apposé sur le produit labellisé pour indiquer qu’il respecte les critères définis dans un cahier des charges précis.
Ne tombez pas dans le piège du greenwashing !
Une publicité sur fond vert, de l’eau, des arbres, le message « 50% de réduction d’émissions de CO₂ »... Pour certaines marques, tous les moyens sont bons pour vous convaincre du caractère éco-responsable de leurs produits !
L’écoblanchiment ou « greenwashing » en anglais est le fait pour un vendeur, un site, une marque de donner une image responsable à l’égard de l’environnement. L'objectif est de faire croire à tort qu’un produit est conçu de façon éco-responsable.
Cette pratique est considérée comme une pratique commerciale déloyale en France depuis l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience. D'autres législations en Europe, comme en Italie par exemple, encadrent aussi cette pratique.
La Commission européenne a constaté qu’après avoir passé au crible 344 allégations environnementales de divers sites d’e-commerce européens, la moitié des allégations n’était pas étayée par des preuves et ne permettait pas aux consommateurs de juger de leur exactitude. La méfiance est donc de mise !
C’est la raison pour laquelle la directive dite sur les allégations environnementales, en cours d’élaboration, prévoit de réglementer le système de labels environnementaux dans l’UE. Elle prévoit également la manière dont un professionnel pourra vanter le mérite environnemental de ses activités et produits.
Pour utiliser des allégations environnementales, le professionnel devra les prouver. Il devra par exemple :
- préciser si l’allégation porte sur un produit dans son entier ou seulement une de ses caractéristiques, ou tout ou partie de son activité ;
- s’appuyer sur des preuves scientifiques largement reconnues ;
- démontrer que les incidences, caractéristiques ou performances environnementales sont significatives du point de vue du cycle de vie du produit.
Le professionnel devra aussi apporter des informations précises sur le produit (performances environnementales, études et calculs utilisés pour évaluer ces performances, explication sur les améliorations écologiques annoncées…). Vous aurez accès à ces informations sous forme de document physique ou via un lien internet ou un QR code.
Méfiez-vous tout de même...
Certains vendeurs ou prestataires de service n’hésitent pas à avoir recours à des certifications peu fiables voire à utiliser des logos de labels ou certificats de façon trompeuse. Consultez le site officiel du label ou de l’organe de certification. Renseignez-vous si le vendeur ou prestataire est réellement certifié.
Prenez en compte uniquement les labels respectant la norme internationale ISO 14024 qui encadre les modalités de certification.
Vous vous intéressez à un produit spécifique car il est présenté comme étant totalement écologique ? Renseignez-vous bien car un seul de ses composants peut l'être réellement.
Le produit est censé n'avoir aucun composant ou ingrédient polémique ou nocif ? Cela ne signifie pas que le produit et sa formule sont naturels, notamment pour les produits cosmétiques ou d’hygiène. Prenez du recul sur ce type d’information et vérifiez les autres composants du produit.
Informez-vous sur la marque ou sur les différentes gammes de produits qu'elle propose ! Cela peut souvent vous en dire plus sur ses réels engagements pour la planète et vous éviter les pièges.
A partir de 2026, présenter une allégation environnementale sur l'ensemble du produit ou de l'entreprise, alors qu'elle ne concerne qu'un des aspects du produit ou une activité spécifique du professionnel, sera considéré dans l’UE comme une pratique commerciale déloyale.
Pour vous rassurer, beaucoup de vendeurs ou marques emploient les termes génériques tels que « durable », « naturel », bon pour le climat », « écologique », « favorable à l’environnement », « biodégradable », « biosourcé », « vert », « protège la planète », « ami de la nature » voire d’autres formulations similaires.
Ces mentions ne se rapportent pas toujours à un impact environnemental particulier du produit mais suggèrent un bénéfice global pour l’environnement. A partir de 2026, ces mentions génériques ne seront autorisées que si le professionnel qui y recourt peut avancer des preuves incontestables. A défaut, elles seront considérées comme déloyales pour le consommateur.
Certains professionnels vantent spécifiquement la durabilité des produits qu’ils distribuent en mettant en avant leur nombre d’utilisation. C’est par exemple le cas des machines à laver ou des sèche-linges. Informez-vous via des avis ou des tests en ligne si cette durabilité est réelle.
A partir de 2026, il sera interdit de promettre une durabilité qui ne serait pas fondée. Par exemple : un nombre surestimé de cycles de lavage pour une machine à laver neuve.
- Certains vendeurs ou certaines marques mettent aussi en avant le caractère biodégradable du produit. Mais il est suremballé ou conditionné dans des matières polluantes et difficilement recyclables.
- D'autres vendeurs abusent du terme d’"éco-conception" dans leur présentation d'un appareil. Sachez qu'une directive européenne fixe déjà les exigences d’éco-conception pour de nombreux produits électro-ménagers (téléviseurs, lave-linges, lave-vaisselles, réfrigérateurs, moteurs électriques etc.). Ces appareils doivent être conçus en respectant plusieurs critères et sont par conséquent toujours « éco-conçus ». Selon la manière dont elle est utilisée, cette mention peut donc vous faire croire à tort que le produit repéré présente une performance environnementale plus intéressante qu’un autre produit de la même catégorie. Plus d’informations sur l’éco-conception.
- Bon à savoir : à partir de 2026, le fait de présenter comme une caractéristique distinctive du produit, des exigences déjà imposées par la réglementation, sera considéré dans l’UE comme une pratique commerciale déloyale.
- De nombreuses enseignes sont friandes des termes "neutralité carbone", "zéro émission nette" ou "bilan carbone négatif". La neutralité carbone signifie l’équilibre entre les émissions de CO₂ causées tout au long du cycle de production du produit et l'absorption du CO₂ par les puits de carbone (océans, forêts en formation par exemple). Demandez-vous comment cet équilibre est calculé, comment l’entreprise peut quantifier l’absorption du CO₂. Pour être neutre en carbone, se contente-telle de financer des projets de compensation (plantation d’arbres...) tout en continuant de polluer ?
La directive « visant à donner aux consommateurs les moyens d’agir en faveur de la transition écologique » prévoit d’interdire dans l’UE toute allégation selon laquelle un produit aurait un impact « neutre », « réduit » ou « positif » sur l’environnement du fait de l’utilisation de systèmes de compensation de CO².
D’autre part, une autre directive prévoit que d’ici à 2026, dans l’UE, les allégations écologiques fondées uniquement sur les systèmes de compensation carbone seront interdites. A moins que les les entreprises concernées aient déjà réduit leurs émissions de CO² au maximum et n’utilisent ces systèmes de compensation que pour des émissions de CO² résiduelles.
En France, depuis le 1er janvier 2023, la loi climat et résilience interdit déjà d’affirmer dans une publicité qu’un produit est neutre en carbone sans respecter certaines règles (réalisation d’un bilan d’émission de CO², définition d’une trajectoire de réduction des émissions sur 10 ans, compensation d’émissions en finançant des projets durables, publication d’un rapport public etc.). Cette même loi interdit déjà l’usage de certains termes tels que « respectueux de l’environnement » ou encore « biodégradable ».
Si la couleur verte prédomine dans le design du site marchand ou si des images ou concepts renvoyant à l’idée de la nature et d’une planète propre (emballage vert, paysage de campagne...) sont utilisés, renseignez-vous sur la réelle démarche écologique du vendeur et le lien entre le visuel et le réel caractère éco-responsable du produit.
Cela peut être qu'une technique marketing pour vous influencer dans votre achat.
Selon une prochaine directive, les allégations environnementales comparatives devront être fondées sur des informations et données équivalentes. Si une comparaison se fonde sur une version antérieure du produit concerné, le professionnel devra prouver que l’amélioration est significative et qu’elle a été obtenue au cours des 5 dernières années.
Restez donc prudent et ne vous fiez pas toujours à une publicité comparative. Vérifiez si tous les éléments de comparaison ne vous sont pas donnés ou ne vous paraissent pas clairs !
Le greenhushing est plus ou moins le contraire du greenwashing.
Certaines entreprises renoncent à communiquer sur leurs engagements climatiques. Et pourtant, elles mènent des actions en faveur de l’environnement ou tentent de réduire l’impact environnemental de leurs produits. Elles évitent ainsi de devoir se conformer aux réglementations existantes en matière d’allégations environnementales et de s’exposer notamment au jugement des clients et de l’opinion publique.
Renseignez-vous sur le caractère éco-responsable d’un produit qui vous intéresse. Lisez les avis en ligne d’autres acheteurs, partez à la chasse aux informations sur des sites tiers, comparez vous-même les performances connues du produit avec celles de produits similaires. Consultez également la page internet du fabricant, qui vous permettra peut-être d’en savoir plus sur sa politique et ses engagements environnementaux dans leur ensemble.
Plusieurs sites de dropshipping se sont « spécialisés » dans les produits prétendument éco-responsables en mettant en avant le caractère exceptionnellement durable de leurs produits. Méfiez-vous !
Le dropshipping réserve parfois de mauvaises surprises : produit de mauvaise qualité, contrefait, frais de douane car le produit est expédié depuis un pays tiers.
Avant de commander, demandez la preuve au vendeur que le produit est bien durable et de qualité !
L'hébergement éco-responsable d'un site marchand
Derrière chaque site Internet se cachent des serveurs, qui nécessitent énormément d’électricité, de place et de climatisation pour stocker les données (textes, images, vidéos…). Autant de consommation d’énergie qui pourrait être optimisé, lorsqu’on sait qu’en 2019, le numérique aurait consommé 10 à 15% de l’électricité mondiale.
Il existe donc des hébergeurs verts, qui cherchent à alimenter à 100% leurs data centers par des énergies renouvelables. Ils les localisent parfois dans les pays nordiques afin de réduire massivement l’utilisation de la climatisation ou réutilisent la chaleur émise en redirigeant les flux d’air ou les circuits d’eau. La chaleur est ainsi redistribuée à des bâtiments voisins du data center.
D’autres hébergeurs se disent « green » car promettent de compenser leur empreinte carbone en réinvestissant l’équivalent de l’énergie consommée dans des programmes écologiques (plantations d’arbres etc). Attention au risque de greenwashing !
S'il n'est pas facile de savoir si le vendeur en ligne a fait appel à un hébergeur « green », il devrait cependant ne pas manquer de le souligner sur son site. C'est une première intention éco-responsable qui peut valoir le coup de s'intéresser aux produits vendus et aux options de livraison proposées.
Financé par l'Union européenne. Les points de vue et les opinions exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou du Conseil européen de l'innovation et de l'Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (EISMEA). Ni l'Union européenne ni l'autorité subventionnaire ne peuvent en être tenues pour responsables.