Investissement monnaie virtuelle

Vous avez investi vos économies dans une crypto-monnaie mais lorsque vous demandez à toucher votre argent soit-disant fructifié, vous n'obtenez plus de nouvelles de votre conseiller. Vous êtes victimes d'une fraude à l'investissement ! 

Description de la fraude

Vous êtes sollicités par une entreprise d’investissement dans une nouvelle crypto-monnaie. Votre interlocuteur vous explique que les rendements sont tels que vous aurez un retour sur investissement à hauteur de 100% dès le trimestre prochain. Sans réfléchir, vous investissez vos économies dans cette monnaie prometteuse. Un mois plus tard, vous recevez un mail vous annonçant que vous avez déjà engendré près de la moitié de ce que vous avez déjà investi, mais qu’il faut, pour y toucher, payer des taxes. Au bout d’un certain temps, vous demandez à votre conseiller de clôturer votre porte-monnaie électronique pour récupérer vos fonds. Vous n'obtenez plus de nouvelles ou des réponses très évasives. Vous êtes victime d'une fraude.

Comment éviter les pièges ?

Que faire une fois piégé ?

  • Si le site ou l’établissement financier est référencé sur la liste REGAFI ou ORIAS, vous pouvez contacter l’AMF pour signaler ses agissements. L’AMF dispose de moyens pour contrôler et sanctionner les sociétés enregistrées qui ne se conformeraient pas aux obligations qui leur incombent en matière d’investissement sur les marchés. Pour une aide dans votre cas individuel, vous pouvez faire appel à la Médiation de l’AMF, un service dédié aux épargnants pour intervenir à l’amiable auprès de ces professionnels.
  • Si le site se trouve sur les listes noires de l’AMFson activité est considérée illégale voire frauduleuse. Il convient alors de porter plainte ou de saisir le parquet (Procureur de la République) afin qu’une enquête policière soit ouverte pour retrouver les personnes responsables de ces sites et engager leur responsabilité.

Financé par l'Union européenne. Les points de vue et les opinions exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou du Conseil européen de l'innovation et de l'Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (EISMEA). Ni l'Union européenne ni l'autorité subventionnaire ne peuvent en être tenues pour responsables.